Entente de partenariat entre la CCFC-Q et la Corporation SAGE Mentorat d’Affaires

Mercredi matin le 6 mars, nous étions accueilli par un nouveau membre de la CCFC-Q, Alain Dufour, directeur des ventes et marketing au Loew’s Concorde, à l’occasion d’un déjeuner-rencontre trimestriel, dédié aux nouveaux membres de la Chambre à qui on offre l’opportunité de présenter individuellement leur entreprise devant les autres membres de la Chambre.

Il est frappant de constater à quel point ces rencontres peuvent être à la fois conviviales et fructueuses. Nos compatriotes français sont souvent étonnés de voir l’importance qu’accordent les gens d’affaires du Québec au réseautage, et de la facilité avec laquelle les participants à de telles rencontres peuvent nouer des liens qui vont avoir un impact immédiat sur leurs activités de prospection. C’est qu’il n’y a pas que des membres d’origine française à la Chambre ! La mission première de la CCFC-Q est d’animer la communauté franco-québécoise de la grande région de Québec. De fait, de nombreux gens d’affaires québécois y sont inscrits, intéressés à créer des partenariats avec des entreprises françaises au Québec, ou à faire des affaires en France.

À cette occasion, notre président Francis Bélime a rappelé la récente signature d’une entente de partenariat entre la CCFC-Q et la Corporation SAGE Mentorat d’Affaires. Cette organisation, affiliée à la Fondation de l’Entrepreneurship du Québec, regroupe les mentors d’affaires de la région de Québec et de Charlevoix. Étant moi-même mentor, j’ai donc eu l’opportunité de présenter à nos membres la façon dont le mentorat d’affaires s’exerce différemment au Québec, et comment il pourrait répondre aux besoins particuliers des membres québécois et français de la Chambre.

Un des objectifs de cette entente avec SAGE est de recruter des mentors qui ont vécu plusieurs défis reliés aux différences entre les deux cultures d’affaires française et québécoise, pour apporter support et conseils aux mentorés qui vivent de tels épisodes de dépaysement culturel d’un côté ou l’autre de l’Atlantique.

Si vous pensez avoir le profil de mentor avec cette double culture, venez profiter de la structure d’encadrement éprouvée offerte par SAGE Mentorat d’Affaires. Après une courte période de formation, vous serez jumelé à un des nombreux mentorés en attente de trouver « l’ami d’affaires » à qui il pourra confier ses problématiques, en général au rythme d’une rencontre par mois. Aucune rémunération, aucune implication dans l’entreprise, seulement l’intérêt sincère d’aider l’humain à la tête de cette entreprise. Il vient vers vous avec ses questions, on ne lui dit pas quoi faire, on lui suggère plutôt d’autres questions auxquelles il n’avait pas pensé, pour qu’il prenne lui-même des décisions plus éclairées.

Une formule gagnante pour l’entrepreneuriat au Québec : les entreprises dont le dirigeant est mentoré ont trois fois plus de chances d’être encore en activité au bout de 5 ans que les entreprises qui n’ont pas eu la chance de bénéficier du savoir-être d’un entrepreneur chevronné.

Alors, pourquoi s’en priver ? Que ce soit pour poser votre candidature comme mentor bénévole ou si vous êtes entrepreneur et que vous jugez opportun de bénéficier du support d’une personne expérimentée en affaires, une seule adresse : www.sagequebec.org. Vous pouvez aussi me contacter à l’occasion des nombreuses activités organisées par la CCFC-Q.

Jo Lanoë (jo@jolanoe.comhttp://www.linkedin.com/in/jolanoe).

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